Vous rêvez de travailler sur un bateau de croisière ?

Vous êtes serveur, cuisiner, massothérapeute, artiste, animateur… Vous aimez la mer et souhaitez combiner travail et horizons lointains ? Les navires de croisières peuvent vous fournir une foule d’opportunités professionnelles.

Si cet univers attirant et tellement particulier vous est étranger, si vous ne savez pas trop par quel bout vous y prendre, voici un petit tour d’horizon qui vous permettra d’y voir plus clair.

Les conditions à remplir

Quelques pré-requis tout d’abord : vous devez être âgé de plus de 21 ans, posséder un passeport valide, maîtriser l’anglais oral et écrit et… ne pas avoir peur de travailler. Si vous êtes un inconditionnel des 35 heures qui ne saurait survivre sans deux jours de congé par semaine, oubliez tout de suite les croisières ! Vous travaillerez bien souvent 7 jours sur 7, et bien souvent au moins 70 heures, sur une période de six mois au minimum. Donc si vous pensez postuler pour un job de quelques semaines, en vue de lézarder sur les plages caribéennes, vous vous fourvoyez.

Sachez que le fait d’avoir des enfants n’est pas rédhibitoire !

Intéressant, mais difficile !

Il va sans dire que vous devez être archi-motivé pour travailler sur un bateau de croisière : outre les horaires épuisants, vous ne disposerez que de peu d’intimité (vous partagerez une cabine avec d’autres employés, et vous serez sans cesse entouré de beaucoup de monde), et vous serez en mer la grande majorité du temps : vous pourrez parfois descendre à terre et passer quelques heures dans le port visité, mais ces occasions ne seront pas fréquentes, sachez-le ! Et vous subirez une grosse pression : les bateaux sont souvent pleins, vos journées seront intenses, quel que soit votre emploi.

Si ces inconvénients ne vous font pas peur, vous êtes prêt à embarquer ! Et à découvrir aussi le plaisir de vous faire de nombreuses relations parmi des personnes provenant de tous pays, de découvrir des paysages fabuleux… et de très bien gagner votre vie !

Quelles seront les démarches à accomplir pour postuler ?

Vous êtes motivé, de grosses journées de travail ne vous rebutent pas, vous ne craignez pas le mal de mer ? Vous pouvez passer à la première étape : rédigez votre CV et une lettre de motivation.

Tout d’abord déterminez précisément l’emploi qui vous attire. Dans votre CV (rédigé « à l’anglaise », mettez en évidence les expériences professionnelles en rapport avec cet emploi, n’oubliez pas de préciser les langues étrangères que vous parlez et votre niveau de maîtrise, et incluez quelques références (nom et téléphone du contact : les recruteurs apprécient de ne pas avoir à chercher les coordonnées de vos anciens employeurs !). Votre lettre de motivation doit être rédigée à la première personne, dans un style direct, et bien entendu en anglais elle aussi.

Renseignez-vous sur la compagnie qui vous intéresse, on vous questionnera certainement dessus pour juger de votre degré de motivation lors de l’entretien d’embauche. Cet entretien, vous le décrocherez si votre CV et votre lettre de motivation ont suffisamment intéressé l’agent de recrutement.

Quand et auprès de quelles compagnies postuler ?

Le recrutement s’effectue essentiellement en intersaison, pendant le printemps et les mois d’automne, mais il ne s’arrête jamais vraiment, donc quel que soit le mois de l’année n’hésitez pas à envoyer votre candidature.

Il existe une multitude de navires de croisières… Commencez par vous plonger un peu dans l’actualité des croisières, renseignez-vous sur les diverses compagnies, sur leurs navires, leur clientèle, ce qu’elles proposent à leurs passagers, afin de découvrir celle qui vous correspondra le mieux. Il sera plus difficile de trouver un emploi sur un petit navire très haut de gamme, tels que ceux de la compagnie française Ponant, que sur les immenses navires accueillant plus de 5000 passagers, mais si vous pensez avoir le profil requis, tentez votre chance !

Ces femmes, capitaines de navires de croisières

Qui n’a pas en tête l’image de l’élégant capitaine de bateau de croisière grisonnant et hâlé, arborant fièrement ses galons, avec lequel chaque passager brûle d’échanger quelques mots ? Peu d’entre nous visualisent une femme à la tête de l’équipage de ces immenses navires. Et pourtant, elles ont fait irruption dans ce domaine réservé aux hommes traditionnellement en 2007, en la personne de Karin Stahre Jensen, une suissesse que la Royal Caribbean International a promu capitaine du Monarch of the Seas, un navire d’une capacité de 2400 passagers. Depuis, la brèche s’est ouverte, et plusieurs autres femmes ont accédé au poste suprême.

Qui sont les capitaines de navire de croisière ?

La route est ardue pour le jeune homme ou la jeune fille qui rêve de conduire ces géants des mers qui sillonnent le globe…. Présider les dîners du Capitaine et exhiber une dentition parfaite ne suffisent pas à devenir capitaine, loin s’en faut !

Les prétendants au titre devront passer un bac scientifique, puis passer le concours de l’école de la Marine Marchande, puis l’Ecole Nationale Supérieure Maritime pour accéder aux grades supérieurs.

Le capitaine sera responsable de la sécurité de milliers de personnes chaque semaine, il devra avoir les qualités d’un véritable chef d’entreprise, et diriger tous les membres de son équipage, maîtriser tous les aspects de la législation maritime des pays visités, et savoir faire preuve de réactivité, d’esprit de décision en cas de coup dur…

Certes le métier fait rêver, mais ce n’est pas une sinécure, loin de là. Et longtemps, l’imaginaire public n’a même pas imaginé que des femmes puissent être capables de tenir ce rôle. Et pourtant, depuis dix ans, elles sont plusieurs à s’être imposées dans ce milieu traditionnellement masculin, et ont su gagner, à force de volonté et d’ambition, le respect de toute la hiérarchie maritime.

Qui sont ces femmes capitaine ?

Elles ont bien souvent sacrifié leur vie de famille à leur passion, et travaillent aussi dur que leurs homologues masculins, ces femmes qui rêvaient d’horizons lointains et de chevauchées marines fantastiques. Mais elles sont encore fort peu nombreuses, pas nécessairement à cause du machisme d’un milieu dominé par les hommes ( en partie certainement). Les études scientifiques requises et toute la dimension technique du métier attirent moins les femmes que les hommes : elles ne représentaient qu’environ 2% du milieu maritime en 2015

La première a avoir obtenu ses galons, Karin Stahre Jensen, a provoqué un séisme dans l’industrie maritime et ouvert la voie à d’autres femmes : plusieurs compagnies ont emboîté le pas à la Royal Caribbean, en promouvant des femmes au poste de Capitaine de leurs navires.

Ainsi, P&O cruises a promu Sarah Breton capitaine, puis la compagnie Cunard a suivi avec Inger Olsen. Puis pour la première fois en 20 ans, la Compagnie Silversea a confié les rênes de son navire d’expédition le Silver Explorer en 2013 à la suissesse Capitaine ettlin.

Et Celebrity Cruises a son tour a promu l’américaine Kate Mc Cue au poste de capitaine du Celebrity Summit, à l’âge de 37 ans. Très médiatisée, l’avènement de cette séduisante jeune femme devrait susciter des vocations…

Les femmes sont encore bien loin d’être légion aux postes de commandement de la marine, mais ces quelques héroïnes qui ont su transformer leur rêve en réalité, ont prouvé une fois de plus à force de travail et de volonté que les métiers traditionnellement réservés aux hommes peuvent être accessibles aux femmes : rêvez grand mesdemoiselles !

En attendant de pouvoir travailler à bord d'un navire de croisière, le meilleur moyen d'appréhender tous les corps de métiers est certainement d'effectuer une croisière même courte. Vous trouverez dans notre moteur de recherche, une très grande variété de croisières pas chères qui peut-être feront naître en vous une nouvelle vocation !