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Carte de Cuba

Votre croisière à Cuba, terre de patrimoine et de culture !

Peu importe les croisières à Cuba que vous choisirez, vous serez dépaysé dès votre arrivée sur cette île riche d'histoire et de traditions...

On voyage à Cuba comme si on était sur une autre planète. L’hospitalité de ses habitants envoûte tous les passagers des bateaux de croisière à peine débarqués sur l'île. À leur arrivée, les odeurs et les rythmes endiablés de la culture cubaine se bousculent dans la tête des croisiéristes. Cuba ne manque jamais de surprendre l’aventurier en quête d’images et de sensation à couper le souffle.

Connu et reconnu de par le monde pour son système politique, Cuba n'en reste pas moins une île des Caraïbes remplie de diversités et de couleurs. Le croisiériste qui dépassera les clichés habituels du pays de Castro découvrira lors de ses excursions à coup sûr une culture riche et fière de son histoire et de ses valeurs profondément ancrées. L'architecture coloniale, les Chevrolet des années 50 et les clubs de salsa font encore partis du paysages quotidien à Cuba.

Notre guide des escales à Cuba se veut une porte d’entrée idéal pour les croisiéristes indépendants à la recherche de conseils utiles pour l’organisation de leurs excursions à terre à Cuba. Afin d'enrichir nos guides n'hésitez pas à déposer et faire partager, faire vos commentaires, expériences et suggestions.

Voiture Américaine à Cuba

Comprendre Cuba, c'est comprendre son histoire !

Ancienne terre des amérindiens Taïnos, Cuba a traversé nombre de bouleversements et de révolutions depuis l'époque de la colonisation. Riche de ses racines espagnoles et africaines, son histoire tumultueuse a forgé le caractère fier d'un peuple à l'hospitalité rare, et a produit un patrimoine exceptionnel et une culture originale. Le mélange de tous ces ingrédients fait aujourd'hui de Cuba une destination de croisière exaltante, et intrigantes remplie de contrastes et de contradictions.

Avec ses 1 250 km de long pour 200 km de large, il s'agit de très loin de la plus vaste des îles de l'archipel caribéen. Sa silhouette à l'apparence d'un crocodile baignant dans eaux turquoise, laisse apparaître des milliers de kilomètres de plage de rêve à seulement 150 km des côtes américaines.

Cuba aurait pu être la représentation parfaite du paradis su terre, si des siècles d'histoire sanglante et mouvementé n'avaient pas altéré le tableau idyllique de ses paysages et de l'incroyable beauté de sa nature. De nos jours, le tableau qui en est fait est souvent celui d'une île au bord du chaos et de la misère, où le tourisme est la dernière bouée de secours d'une économie sinistrée et ravagée.

Vous ne pourrez appréhender Cuba qu'à travers la compréhension de son douloureux passé et de la succession des épisodes tragiques de sa récente histoire qui ont marqué au fer rouge cette île. Ce n'est que de cette façon que vous arriverez à apprécier cette île si originale dans les Caraïbes. Comme nous avons tendance à le souvent le croire, il faut bien être curieux pour vivre des expériences de croisières exaltantes !

Découverte par Christophe Colomb lors de sa première expédition, ce dernier pensait à tort avoir atteints les côtes de la Chine du Grand Khan et avoir ainsi terminé sa quête ultime.

Mais Cuba était en fait une porte ouverte sur le nouveau monde devenant ainsi la base avancée de l'Espagne dans sa colonisation des Amériques.

Malgré la révolte acharnée de Hatuey, chef taïno de l'île d'Hispaniola, contre les conquistadors ; la colonisation de l'île fut très rapide. Les premiers colons, à la tête desquels se trouvaient Cortes, massacrèrent systématiquement tous les indigènes pour s'approprier leur terre au nom de la couronne d'Espagne. De là, ils purent poursuivre leur sanglante campagne pour conquérir les empires amérindiens.

De nombreux navires accostèrent dans les ports cubains chargés d'esclaves noirs achetés sur les côtes africaines, pour repartir en direction de l'Espagne les soutes pleines des trésors pillés aux Aztèques ou aux Incas. La Havane, fondée en 1519 est ainsi rapidement devenue le premier port de l'île et sa capitale.

L'exploitation d'interminables champs de canne à sucre et de café fut pendant très longtemps la principale source de revenus de l'île. Ces exploitations nécessitèrent d'importantes mains d'œuvres et justifiant pour les riches propriétaires l'atroce traite des esclaves noirs africains. Et même l'abolition de l'esclavage décrétée par l'Espagne en 1817 ne changea strictement rien à ce macabre tableau. L'abandon de cette main d'œuvre rentable et servile n'était, en effet, nullement pas envisageable pour les exploitants de l'île. Au milieu du siècle, 50 % de la population de Cuba était composée d'esclaves.

Illustration: Album pintoresco de la isla de Cuba.

© photoHoughton library. Cambridge, Mass. wikipedia.org

Par sa richesse agricole, Cuba était une terre très enviée et attirait de nombreuses convoitises. L'Espagne le savait très bien, même après avoir accepté de vendre la Floride, elle refusa toujours de céder Cuba.

Grâce à l'incroyable prospérité que lui conférait le commerce du sucre et du café, Cuba traversa un véritable âge d'or avec un développement effréné qui dura jusqu'en 1860, et l'effondrement catastrophique pour l'économie cubaine des cours du sucre.

De 1868 à 1898, Cuba traversa l'une de ses périodes les plus sanglantes avec les guerres d'indépendance. La première, connue sous le nom de guerre des 10 ans, déclaré par les Mambis, des esclaves faiblement armés, fut terriblement réprimée par les Espagnols en 1878.

L'inévitable processus pour l'abolition de l'esclavage dans l'île débuta à partir de 1880 pour aboutir en 1886. Le principal bénéficiaire de ce processus fut le fondateur du parti révolutionnaire cubain, José Marti. En effet, les nouveaux affranchis remplirent ses rangs et lui permettant de s'engager dans une nouvelle guerre d'indépendance en 1895, avec l'aide des Etats-Unis, bien décidés à profiter ainsi de l'aubaine. L'explosion du cuirassé américain Maine dans la rade de la Havane le 15 février 1898, servit de prétexte aux USA pour rentrer en guerre contre l'Espagne au nom du droit de Cuba à l'indépendance.

Loin de ses positions arrières, la défaite de l'Espagne fut rapide. La guerre se conclut par l'indépendance de Cuba et le rachat par les Etats-Unis de l'île de Porto Rico. Dés lors, les gouvernements fantoches à la solde des Américains se succédèrent à Cuba. L'ingérence du grand voisin américain devint si importante qu'elle obligea à Cuba de céder aux Américains les terres de Guantanamo.

L'indépendance relative de Cuba, ouvra le champ à la corruption qui s'illustra par l'emprise de la mafia américain sur le développement de l'île. Très rapidement, avec la complaisance des gouvernements et l'aide du Général Baptista, Cuba finit par devenir une illustre capitale du jeu et de la luxure. En quête de tous les plaisirs, une riche clientèle américaine afflua en masse dans l'île.

La première tentative pour briser ce nouvel ordre mafieux par un dénommé Castro, en 1953 fut un véritable échec. Ce qui ne le découragea nullement, et grâce à sa force de conviction il put rapidement renforcer son groupe de rebelles et de combattants depuis son refuge dans la sierra. Il put célébrer ainsi le triomphe de la révolution et la fuite de Baptista en 1959.

Commence alors le long règne de celui que les Cubains surnommèrent affectueusement Fidel, une période d'importante réformes de l'agriculture, de la santé et de l'éducation démarra.

Les rapports avec son voisin américain se dégradèrent rapidement, précipitant au grand dam des Américains Cuba sous le joug de l'influence soviétique. Avec la crise du sucre en 1961 et l'embargo américain qui s'ensuivit, plus par réalisme politiques que pour de réelles convictions Castro conduisit le pays dans la voie du communisme. La rupture avec les Etats-Unis fut alors totale. Se succédèrent les tristes angoissants épisodes du flop américain de la Baie des Cochons en 1961 et le fiasco soviétique de la crise des fusées nucléaires de 1962. Fidel Castro poursuivit ses réformes selon les doctrines du communisme et conduit la nationalisation complète de l'économie cubaine en 1968.

Dans les années 80, avec l’essoufflement économique, accéléré ensuite par la perte des subventions liées à l’effondrement du bloc de l’Est, Castro décida en 1987 de s’ouvrir au tourisme. Il engagea en même temps un plan d'austérité sévère dont devait dépendre la survie même de sa population et de la Révolution. Malgré le maintien de l'embargo américain et afin d'accueillir ces devises qui lui faisaient tellement défaut, Castro autorisa la reprise du trafic aérien avec les Etats-Unis.

Avec le rapprochement et le rétablissement des relations diplomatique avec les Etats-Unis voulu par le président Barak Obama, la situation à Cuba s'est quelque peu amélioré. Ainsi, le 2 mai 2016, un bateau de croisière américain a accosté pour la première fois sur l'île depuis 50 ans. Le paquebot Adonia de Fathom, filiale du groupe américain Carnival, permit alors aux quelque 700 passagers à son bord de découvrir pour la première fois Cuba. ! Aujourd'hui, de nombreux armateurs lui ont emboîté le pas, et avec plus de 2 000 000 de touristes par an l'île peut compter plus que jamais sur cette manne financière que représente l'industrie des croisières et du tourisme. La moitié de son revenu provient de l'activité touristique. Le gouvernement cubain a lancé ces dernières années un vaste programme d'aménagement et de construction d'infrastructures touristiques au point de propulser rapidement Cuba à la tête des destinations les plus prisées dans les Caraïbes, auprès de vacanciers et croisiéristes venus du monde entier.

S'il est vrai que la population souffre encore de la crise économique et vit dans une relative misère, pour les touristes, Cuba reste une île paradisiaque, pleine de curiosités et de surprises. Le patrimoine architectural hérité de son histoire, les vieilles voitures américaines colorées des années 50, les nuits endiablées et rythmées par la salsa, le mérengué et le mambo, arrosé de rhum, enfumé par les cigares de Havane, ponctué des rires de charmantes Cubaines au sourire envoûtant et bien sûr, les kilomètres de plages de rêve au sable doré et aux eaux cristallines, constituent autant d'atouts qui font le succès de cette île et conquis les nombreux passagers das paquebots de croisière qui à leur retour, par le bouche à oreille, contribuent à entretenir la réputation de l'île.


Lire nos guides des escales de croisières cubaines.

Vieilles américaines dans les rues de Cuba

La Havane

Guide en cours de rédaction, très prochainement disponible gratuitement ici.

Pour une croisière réussie sur l’île de Cuba, une exploration approfondie de la populaire ville de la Havane est, bien entendu, inévitable. La merveilleuse capitale séduit tous ses croisiéristes, autant pour ses plages infinies que pour son aspect cosmopolite et sa richesse culturelle. Fondée en 1519, considérée à l’époque comme la clé du Golf, la Havane attire aujourd’hui des milliers de visiteurs par année. La capitale de Cuba se situe à moins de 200 kilomètres de Varadero vers l’est, et à quelque 900 kilomètres de Santiago de Cuba, tout près de la fameuse station balnéaire de Guardalavaca. La Havane se divise en trois parties importantes, la vieille havane appelée Habana Vieja, déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1982, la Havane Moderne, ou les hôtels se multiplient contribuant à l’extension moderne de l’ouest de la capitale cubaine et enfin les plages, situées à moins de 20 minutes du centre-ville.