Croisières Belize City dès 284€

La Cathédrale St. John, construite entre 1812 et 1820 par des esclaves africains, est la plus ancienne cathédrale anglicane d'Amérique centrale et le plus ancien édifice européen encore debout au Belize. Cet imposant bâtiment en briques rouges, dont les matériaux furent amenés d'Angleterre comme lest de navire, servit de siège à l'Église anglicane pour toute l'Amérique centrale. Son architecture mêle harmonieusement les styles gothique et colonial britannique. La cathédrale possède une histoire unique puisqu'elle est le seul édifice anglican hors d'Angleterre où furent couronnés des rois : quatre souverains de la tribu Miskito y reçurent leur couronne lors de cérémonies somptueuses au XIXe siècle. Malgré les dommages subis lors de plusieurs ouragans, notamment celui de 1931, la cathédrale a été magnifiquement restaurée et demeure un lieu de culte actif où les fidèles se rassemblent chaque dimanche pour la messe.

Le Museum of Belize, installé dans l'ancienne prison coloniale britannique construite en briques en 1857 et surnommée "Her Majesty's Prison", offre une immersion fascinante dans plus de 3000 ans d'histoire bélizienne. Fermée en 1993 et transformée en musée national en 2002, cette imposante bâtisse en briques rouges a conservé une cellule de prison restaurée dans son état d'origine, graffitis des prisonniers inclus, rappelant son passé carcéral. Le musée propose des expositions permanentes réparties sur deux étages couvrant l'ère maya avec une belle collection de céramiques, de jades et de sculptures, l'histoire coloniale britannique avec documents et photographies d'époque, ainsi qu'une exposition poignante sur l'esclavage au Belize incluant une chronologie complète, des informations sur les révoltes d'esclaves et les communautés de marrons ayant fui vers la liberté. Une section est également consacrée aux insectes du Belize et à la numismatique. La climatisation puissante du musée en fait un refuge agréable lors des chaudes journées tropicales.

La Government House, également connue sous le nom de House of Culture, est une élégante demeure coloniale en bois de deux étages construite en 1814 sur le front de mer au bout de Regent Street. Ce magnifique bâtiment blanc servit de résidence officielle aux superintendants et gouverneurs britanniques du Belize de sa construction jusqu'en 1996, abritant ainsi près de deux siècles d'administration coloniale. C'est ici, à minuit le 21 septembre 1981, que se déroula la cérémonie historique marquant l'indépendance du Belize, lorsque l'Union Jack britannique fut cérémonieusement remplacé par le drapeau bélizien. La maison, l'une des plus anciennes du pays, mérite une visite pour ses expositions historiques retraçant la période coloniale, ses collections d'art bélizien contemporain, son ambiance coloniale spacieuse avec meubles et photographies d'époque, ainsi que ses jardins verdoyants donnant sur la mer. Dans les jardins se trouve également le tender du yacht du Baron Bliss. À noter que le bâtiment était en cours de rénovation lors de recherches récentes, il convient donc de vérifier son accessibilité avant la visite.

Le Swing Bridge de Belize City, construit à Liverpool en Angleterre en 1922 et installé en 1923, est une véritable icône de la ville et l'un des derniers ponts pivotants manuels encore en service dans le monde. Ce pont métallique unique en Amérique centrale enjambe Haulover Creek, un affluent de la rivière Belize, et relie les quartiers nord et sud de la ville. Conçu pour pivoter horizontalement à 90 degrés grâce à un mécanisme manuel actionné par au moins quatre hommes qui tournent des manivelles, le pont permettait historiquement aux bateaux de pêche à hauts mâts de remonter la rivière deux fois par jour, le matin et le soir, pour livrer poissons et fruits de mer aux coopératives de la ville ou transporter les passagers vers les cayes. Le pont a survécu à trois ouragans majeurs en 70 ans, dont l'ouragan de catégorie 5 en 1931, l'ouragan Hattie en 1961 et l'ouragan Mitch en 1998. Malgré des discussions pour automatiser le pont, les habitants s'y opposent car cette structure manuelle constitue un point focal culturel et touristique majeur de leur ville. Le pont fut même immortalisé dans le film "Dogs of War" de 1980 avec Christopher Walken. Aujourd'hui, la manœuvre manuelle du pont est devenue rare mais reste un spectacle fascinant quand elle se produit.

Le Baron Bliss Lighthouse, phare distinctif en béton rouge et blanc culminant à 15 mètres de hauteur, se dresse fièrement à la pointe de la péninsule Fort George à l'entrée du port de Belize City. Construit en 1885 avec les fonds du Baron Bliss, ce monument rend hommage au plus grand bienfaiteur du Belize, Henry Edward Ernest Victor Bliss, un aristocrate britannique fortuné qui, paradoxalement, ne mit jamais pied à terre au Belize de son vivant. Souffrant d'une maladie, le baron passa les derniers mois de sa vie en 1926 à bord de son yacht "Sea King" ancré dans le port de Belize City, où il découvrit la beauté du pays et la gentillesse de ses habitants. À sa mort le 9 mars 1926, il légua la majeure partie de sa fortune au Belize, permettant la construction d'écoles, de bibliothèques, du musée national et de ce phare. Son tombeau de granit se trouve au pied du phare face à la mer qu'il aimait tant. Chaque année le 9 mars, le Belize célèbre le Baron Bliss Day, jour férié national en son honneur. Le site offre une vue magnifique sur la mer des Caraïbes et constitue un lieu de promenade prisé des habitants et visiteurs.

Le Fort Street Tourism Village, construit au début des années 1990 au débarcadère de Fort George, est la principale zone d'accueil des croisiéristes à Belize City et le point d'arrivée de tous les tenders en provenance des navires de croisière ancrés au large. Cette zone sécurisée et colorée s'organise autour de quatre terminaux thématiques baptisés "REEF", "JAGUAR", "MAYA" et "PIRATE", recréant l'atmosphère d'un village caribéen avec ses bâtiments colorés sur pilotis en bois. Le village abrite plus de 30 boutiques de souvenirs proposant artisanat local, rhum bélizien, sauces piquantes, chocolat, cigares cubains et bijoux duty-free, ainsi que quatre restaurants servant cuisine caribéenne et bélizienne authentique, et trois bars permanents dont un sports bar. Des stands d'opérateurs touristiques proposent diverses excursions, et des spectacles de musique ou de danse locale animent régulièrement l'espace. Le village dispose de toilettes modernes et accessibles, d'un bureau de sécurité, d'un kiosque d'information touristique du Belize Tourism Board, et même d'un service gratuit de tampon de passeport pour les visiteurs. La zone est entièrement piétonne, bien ombragée, et il ne faut que 10 minutes pour en faire le tour complet.

Le Belize Sign, monument emblématique de la ville, est devenu l'un des lieux les plus photographiés de Belize City. Cette installation artistique se compose de grandes lettres colorées épelant "BELIZE" dans une police arrondie et joyeuse, chaque lettre étant peinte dans des couleurs vives évoquant les teintes tropicales de la mer des Caraïbes et de la forêt tropicale. Situé directement à côté du Baron Bliss Lighthouse sur le front de mer de Fort George, ce monument offre un arrière-plan spectaculaire avec l'océan turquoise, permettant aux visiteurs de capturer des photos souvenirs mémorables. L'emplacement, à seulement 2 minutes à pied du Tourism Village, en fait une étape incontournable pour tous les croisiéristes souhaitant immortaliser leur passage au Belize. La zone autour du panneau est aménagée avec des espaces pour s'asseoir et profiter de la brise marine tout en admirant la vue sur la mer des Caraïbes. Le site est particulièrement photogénique au lever et au coucher du soleil quand la lumière dorée illumine les lettres colorées. C'est un lieu idéal pour se détendre seul ou entre amis tout en profitant de l'atmosphère sereine du bord de mer.

Le BTL Memorial Park est un agréable espace de loisirs en bord de mer situé dans le quartier Fort George, à proximité immédiate du Baron Bliss Lighthouse et du Tourism Village. Ce parc bien entretenu offre une zone de détente paisible avec vue sur la mer des Caraïbes, idéale pour se reposer entre deux visites ou simplement profiter de la brise marine. Le parc dispose d'espaces verts, de zones ombragées avec des huttes proposant cuisine locale et internationale, d'une aire de jeux pour enfants sécurisée, et d'une zone de plage aménagée entourée de murs où les visiteurs peuvent se baigner ou simplement tremper leurs pieds dans l'eau. C'est un lieu prisé des familles bélizienne qui viennent y pique-niquer le week-end, mais également des touristes cherchant un moment de tranquillité loin de l'agitation urbaine. Le parc offre également de belles opportunités photographiques avec ses palmiers, son front de mer et ses couchers de soleil spectaculaires. Sa localisation stratégique à quelques minutes seulement du point de débarquement des croisiéristes en fait une halte rafraîchissante facilement accessible.

Le Yarborough Cemetery, niché entre deux rues adjacentes à la Cathédrale St. John, est le plus ancien cimetière de l'époque coloniale au Belize. Mis en service dès 1787, soit 25 ans avant la construction de la cathédrale voisine, ce petit cimetière historique abrite les sépultures des premiers citoyens européens de Belize qui n'étaient pas assez éminents pour être enterrés dans le cimetière adjacent à la cathédrale elle-même. Les pierres tombales patinées par le temps racontent l'histoire des premiers colons britanniques, des négociants en bois, des administrateurs coloniaux et de leurs familles qui s'établirent dans ce qui était alors appelé British Honduras. Plusieurs épitaphes témoignent du tribut sanglant que les maladies tropicales, notamment la malaria et la fièvre jaune, prélevèrent sur ces premiers habitants européens, avec de nombreuses tombes d'enfants et de jeunes adultes. Bien que modeste en taille, ce cimetière offre un aperçu poignant de l'histoire coloniale du Belize et constitue un complément naturel à la visite de la cathédrale voisine. L'atmosphère paisible et la végétation envahissante créent une ambiance mélancolique propice à la réflexion historique.