Croisières Annaba dès 5600€

La Basilique Saint-Augustin, surnommée Lalla Bouna par les habitants, est le monument emblématique d'Annaba visible de toute la ville. Édifiée entre 1881 et 1900 sur une colline dominant la Méditerranée, elle rend hommage à Saint Augustin, l'évêque berbère d'Hippone qui vécut de 396 à 430. Ce chef-d'œuvre architectural mêle harmonieusement les styles néo-mauresque, byzantin et romain, conçu par l'architecte Joseph Pougnet. La basilique fut restaurée entre 2010 et 2013 grâce au financement de l'Algérie, de la France et d'un don personnel du Pape Benoît XVI. Le monument abrite dans son abside un gisant représentant Saint Augustin, avec son cubitus authentique visible dans une châsse richement décorée, relique transportée de Pavie dès 1842. La basilique est construite sur l'emplacement d'un ancien temple dédié à Baal Hamon, divinité vénérée par les Numides. Visitée par des milliers de personnes de toutes confessions chaque année, elle demeure un lieu de recueillement et un symbole de coexistence religieuse.

Hippone, en latin Hippo Regius signifiant le golfe du roi, est le nom antique d'Annaba et l'une des plus importantes cités berbéro-romaines d'Afrique du Nord. Fondée comme comptoir phénicien au XIe siècle avant J.-C., elle devint une métropole numide sous le roi Massinissa au IIIe siècle avant J.-C., puis une ville prospère de l'Empire romain après son annexion en 46 avant J.-C. par Jules César. Saint Augustin y fut évêque de 395 jusqu'à sa mort en 430, alors que les Vandales assiégeaient la ville. Le site archéologique s'étend sur 25 hectares préservés de la destruction grâce aux efforts d'Erwan Marec au début du XXe siècle. Les fouilles ont révélé des vestiges exceptionnels témoignant de la richesse de cette cité antique. Les visiteurs peuvent parcourir le forum avec son aire de 42m x 75m, le quartier résidentiel d'où proviennent les splendides mosaïques, le quartier chrétien avec les vestiges de la basilique où Saint Augustin officiait, les thermes publics monumentaux, et le théâtre berbéro-romain. Le site offre une plongée fascinante dans l'histoire millénaire d'Annaba, berceau des rois berbères Juba Ier et Juba II.

Érigé en 1968 dans une ancienne caserne transformée en prison, le Musée d'Hippone se dresse sur la colline de Gharf El-Artran dominant les ruines antiques. Il présente une collection archéologique d'une richesse exceptionnelle comprenant plus de 20 000 œuvres couvrant la préhistoire jusqu'aux périodes numide, romaine, hafside, ottomane et coloniale. Le musée abrite des pièces découvertes lors des fouilles d'Hippone ainsi que d'autres sites archéologiques de la région d'Annaba. Parmi les trésors exposés figurent de splendides mosaïques romaines parfaitement conservées, dont l'une présente un plan fascinant d'Hippone tel qu'était la cité à l'époque antique. La collection comprend également des sculptures, céramiques, pièces de monnaie, bijoux, vases en bronze et argile, statuettes de déesses et monarques numides, puniques et romains, bustes en marbre, et poteries. Le trophée en bronze de deux mètres de haut commémorant la victoire de Jules César sur le roi Juba Ier, découvert sur le forum d'Hippo Regius, constitue l'une des pièces maîtresses du musée. Des objets de la vie quotidienne comme des lampes à huile, verreries et poteries complètent cette remarquable collection.

Le Cours de la Révolution, appelé simplement El Cours par les habitants, est la place centrale emblématique d'Annaba et le cœur battant de la ville. Long de près d'un kilomètre, cet espace public prestigieux suit l'axe historique de la ville et donne sur le port. Créé à l'époque coloniale sous le nom de Cours Bertagna en hommage au maire-député Jérôme Bertagna qui supervisa sa construction, il fut renommé Cours de la Révolution après l'indépendance en 1962. La place est caractérisée par ses magnifiques ficus centenaires plantés entre 1903 et 1909, ses galeries couvertes à arcades, et ses édifices d'architecture haussmannienne, néo-classique et moderne qui l'entourent. Le Théâtre régional Azzeddine Medjoubi avec ses fresques gréco-romaines et l'Hôtel de Ville avec sa façade ornée de statues conçue par le même architecte que la Gare de Lyon à Paris sont les joyaux architecturaux de cette place. Aujourd'hui, le Cours demeure le lieu de rencontre privilégié des Annabis, animé par ses cafés, pâtisseries et glaciers artisanaux. C'est également le théâtre des événements culturels, artistiques et musicaux majeurs de la ville, dont le Festival du film méditerranéen.

Le Cap de Garde est un promontoire rocheux spectaculaire qui ferme la baie d'Annaba au nord-est, offrant une protection naturelle au port. Ce site naturel exceptionnel culmine à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la Méditerranée et constitue l'un des points de vue les plus saisissants de la région. Le cap est couronné par un phare emblématique qui guide les navires depuis des décennies. L'endroit est particulièrement prisé des familles annabies et des visiteurs pour son panorama à couper le souffle sur la baie d'Annaba, la ville et ses environs. Par temps clair, la vue embrasse toute la côte méditerranéenne, du massif de l'Edough aux plages dorées s'étirant le long du littoral. Le site offre un cadre dépaysant et reposant, idéal pour se ressourcer loin de l'agitation urbaine. Les falaises rocheuses plongeant dans les eaux turquoise de la Méditerranée créent un tableau naturel d'une beauté saisissante. C'est un lieu privilégié pour admirer les couchers de soleil sur la mer et photographier les paysages maritimes spectaculaires d'Annaba.

La Mosquée de Sidi Bou Merouane est l'un des édifices religieux les plus anciens et les plus vénérés d'Annaba. Elle est dédiée à Sidi Boumarouane Charif, un théologien protecteur andalou qui s'établit à Annaba (alors appelée Bouna) et y fut enterré. Ce savant religieux fait partie des grandes figures qui donnèrent à la ville son importance spirituelle et intellectuelle durant la période andalouse. La mosquée, construite au XIVe siècle, représente un magnifique exemple de l'architecture islamique traditionnelle avec ses éléments caractéristiques : minaret élancé, cour intérieure, salle de prière richement décorée, et ornements géométriques typiques de l'art islamique. L'édifice témoigne du riche patrimoine musulman d'Annaba et de son histoire en tant que centre religieux important. La mosquée demeure un lieu de culte actif où les fidèles se rassemblent pour les prières quotidiennes, particulièrement lors des grandes célébrations religieuses. Elle constitue un point d'intérêt majeur pour comprendre l'héritage islamique et andalou de la ville, tout en restant un sanctuaire spirituel vivant au cœur de la vieille ville.

La Basilique Saint-Augustin, surnommée Lalla Bouna par les habitants, est le monument emblématique d'Annaba visible de toute la ville. Édifiée entre 1881 et 1900 sur une colline dominant la Méditerranée, elle rend hommage à Saint Augustin, l'évêque berbère d'Hippone qui vécut de 396 à 430. Ce chef-d'œuvre architectural mêle harmonieusement les styles néo-mauresque, byzantin et romain, conçu par l'architecte Joseph Pougnet. La basilique fut restaurée entre 2010 et 2013 grâce au financement de l'Algérie, de la France et d'un don personnel du Pape Benoît XVI. Le monument abrite dans son abside un gisant représentant Saint Augustin, avec son cubitus authentique visible dans une châsse richement décorée, relique transportée de Pavie dès 1842. La basilique est construite sur l'emplacement d'un ancien temple dédié à Baal Hamon, divinité vénérée par les Numides. Visitée par des milliers de personnes de toutes confessions chaque année, elle demeure un lieu de recueillement et un symbole de coexistence religieuse.

Hippone, en latin Hippo Regius signifiant le golfe du roi, est le nom antique d'Annaba et l'une des plus importantes cités berbéro-romaines d'Afrique du Nord. Fondée comme comptoir phénicien au XIe siècle avant J.-C., elle devint une métropole numide sous le roi Massinissa au IIIe siècle avant J.-C., puis une ville prospère de l'Empire romain après son annexion en 46 avant J.-C. par Jules César. Saint Augustin y fut évêque de 395 jusqu'à sa mort en 430, alors que les Vandales assiégeaient la ville. Le site archéologique s'étend sur 25 hectares préservés de la destruction grâce aux efforts d'Erwan Marec au début du XXe siècle. Les fouilles ont révélé des vestiges exceptionnels témoignant de la richesse de cette cité antique. Les visiteurs peuvent parcourir le forum avec son aire de 42m x 75m, le quartier résidentiel d'où proviennent les splendides mosaïques, le quartier chrétien avec les vestiges de la basilique où Saint Augustin officiait, les thermes publics monumentaux, et le théâtre berbéro-romain. Le site offre une plongée fascinante dans l'histoire millénaire d'Annaba, berceau des rois berbères Juba Ier et Juba II.

Érigé en 1968 dans une ancienne caserne transformée en prison, le Musée d'Hippone se dresse sur la colline de Gharf El-Artran dominant les ruines antiques. Il présente une collection archéologique d'une richesse exceptionnelle comprenant plus de 20 000 œuvres couvrant la préhistoire jusqu'aux périodes numide, romaine, hafside, ottomane et coloniale. Le musée abrite des pièces découvertes lors des fouilles d'Hippone ainsi que d'autres sites archéologiques de la région d'Annaba. Parmi les trésors exposés figurent de splendides mosaïques romaines parfaitement conservées, dont l'une présente un plan fascinant d'Hippone tel qu'était la cité à l'époque antique. La collection comprend également des sculptures, céramiques, pièces de monnaie, bijoux, vases en bronze et argile, statuettes de déesses et monarques numides, puniques et romains, bustes en marbre, et poteries. Le trophée en bronze de deux mètres de haut commémorant la victoire de Jules César sur le roi Juba Ier, découvert sur le forum d'Hippo Regius, constitue l'une des pièces maîtresses du musée. Des objets de la vie quotidienne comme des lampes à huile, verreries et poteries complètent cette remarquable collection.

Le Cours de la Révolution, appelé simplement El Cours par les habitants, est la place centrale emblématique d'Annaba et le cœur battant de la ville. Long de près d'un kilomètre, cet espace public prestigieux suit l'axe historique de la ville et donne sur le port. Créé à l'époque coloniale sous le nom de Cours Bertagna en hommage au maire-député Jérôme Bertagna qui supervisa sa construction, il fut renommé Cours de la Révolution après l'indépendance en 1962. La place est caractérisée par ses magnifiques ficus centenaires plantés entre 1903 et 1909, ses galeries couvertes à arcades, et ses édifices d'architecture haussmannienne, néo-classique et moderne qui l'entourent. Le Théâtre régional Azzeddine Medjoubi avec ses fresques gréco-romaines et l'Hôtel de Ville avec sa façade ornée de statues conçue par le même architecte que la Gare de Lyon à Paris sont les joyaux architecturaux de cette place. Aujourd'hui, le Cours demeure le lieu de rencontre privilégié des Annabis, animé par ses cafés, pâtisseries et glaciers artisanaux. C'est également le théâtre des événements culturels, artistiques et musicaux majeurs de la ville, dont le Festival du film méditerranéen.

Le Cap de Garde est un promontoire rocheux spectaculaire qui ferme la baie d'Annaba au nord-est, offrant une protection naturelle au port. Ce site naturel exceptionnel culmine à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la Méditerranée et constitue l'un des points de vue les plus saisissants de la région. Le cap est couronné par un phare emblématique qui guide les navires depuis des décennies. L'endroit est particulièrement prisé des familles annabies et des visiteurs pour son panorama à couper le souffle sur la baie d'Annaba, la ville et ses environs. Par temps clair, la vue embrasse toute la côte méditerranéenne, du massif de l'Edough aux plages dorées s'étirant le long du littoral. Le site offre un cadre dépaysant et reposant, idéal pour se ressourcer loin de l'agitation urbaine. Les falaises rocheuses plongeant dans les eaux turquoise de la Méditerranée créent un tableau naturel d'une beauté saisissante. C'est un lieu privilégié pour admirer les couchers de soleil sur la mer et photographier les paysages maritimes spectaculaires d'Annaba.

La Mosquée de Sidi Bou Merouane est l'un des édifices religieux les plus anciens et les plus vénérés d'Annaba. Elle est dédiée à Sidi Boumarouane Charif, un théologien protecteur andalou qui s'établit à Annaba (alors appelée Bouna) et y fut enterré. Ce savant religieux fait partie des grandes figures qui donnèrent à la ville son importance spirituelle et intellectuelle durant la période andalouse. La mosquée, construite au XIVe siècle, représente un magnifique exemple de l'architecture islamique traditionnelle avec ses éléments caractéristiques : minaret élancé, cour intérieure, salle de prière richement décorée, et ornements géométriques typiques de l'art islamique. L'édifice témoigne du riche patrimoine musulman d'Annaba et de son histoire en tant que centre religieux important. La mosquée demeure un lieu de culte actif où les fidèles se rassemblent pour les prières quotidiennes, particulièrement lors des grandes célébrations religieuses. Elle constitue un point d'intérêt majeur pour comprendre l'héritage islamique et andalou de la ville, tout en restant un sanctuaire spirituel vivant au cœur de la vieille ville.